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28 janvier 2019
La remise du don au Centre François Baclesse

Ce lundi 28 janvier 2019 à 19h nous nous sommes retrouvés au Normandy Barrière pour la remise du don au Centre François Baclesse. Claude Lepeltier présente le Rotary Club de Deauville et ses actions puis Philippe Augier félicite le club tout en notant qu’il y a un tiers de femmes parmi les membres. Il considère que le choix de faire un don au Centre François Baclesse est vraiment formidable et remercie chaleureusement notre club. Marcel Dubreuil en tant qu’organisateur du Salon Passion Nature prend la parole. Il précise que la tenue du salon va se perpétuer. Il s’agit certes d’un investissement d’environ 3 000 heures de travail mais aussi d’un engagement de très nombreuses autres personnalités de Deauville et au-delà, de partenaires, la Fédération des chasseurs du Calvados, le Crédit Agricole de Normandie, d’entreprises locales la Société AGB et en particulier son Président Jean-Claude Besnier, d’exposants, de sponsors. Il y a eu 4 000 visiteurs. De très nombreux bénévoles nous ont aussi aidés. Il a ainsi été possible de récolter 25 000€ et de faire un don de 18 200€ au Centre François Baclesse représenté par le docteur Dominique Vaur Directeur du Laboratoire de biologie et génétique du cancer. Le reste servira à financer des actions locales (don à la SNSM et aide à des étudiants). Le prochain Salon Passion nature devrait se tenir les 31 août et 1 septembre 2019.

Dominique Vaur nous fait ensuite une présentation sur la médecine personnalisée et séquençage à haut débit, approche innovante dans le traitement de la génomique (branche de la génétique qui étudie le génome). Le cancer est une altération du génome de la cellule sans être une maladie héréditaire. L’enjeu en matière de recherche et de traitement c’est la rapidité qui a révolutionné la prise en charge des malades. Aucun individu n’est identique à un autre et l’objectif de la médecine personnalisée est justement d’en tenir compte pour connaitre les malades qui pourront ou pas bénéficier d’un traitement ou qui pourraient ou pas avoir des effets indésirables. C’est ainsi qu’il a été possible d’identifier des facteurs génétiques prédisposant au cancer du sein. On trouve des thérapies ciblées qui permettent de traiter des maladies comme la leucémie myéloïde chronique pour laquelle le seul traitement existant était l’allogreffe, aujourd’hui on a le Glivec (2 comprimés par jour). Grâce aux techniques de plus en plus performantes du séquençage du génome l’industrie pharmaceutique peut produire des thérapies ciblées. L’activité diagnostique a été triplée entre 2012 et 2018 grâce aux nouvelles technologies. On a réussi à éviter des récidives de cancer des ovaires. Il faudrait arriver à élargir le nombre de gènes séquencés en changeant d’échelle mais pour le moment les appareils ne le permettent pas. L’immunothérapie explose aussi et donne des résultats spectaculaires dans certaines sous populations. Il faut encore faire des progrès en matière de puissance informatique sans oublier que le problème essentiel reste l’interprétation qui est une affaire de grands spécialistes. Dominique Vaur précise que toutes ces recherches se font grâce entre autres aux dons et soutiens ainsi qu’aux financements de l’Union européenne.

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